Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Il se dit que la sœur de Monique Koumatekel a été poignardée par un soldat du Bir

Il se dit que la sœur de Monique Koumatekel a été poignardée par un soldat du Bir

Paru le mardi, 02 mai 2017 12:52

Il se raconte dans tout Douala qu’un membre de ces forces spéciales aurait tué une prostituée, parente de la tristement célèbre Koumatekel. Vrai ?

D’aucuns ont bien raison de penser que le sort s’acharne sur la famille Koumatekel. Un an après la mort dramatique de Monique Koumatekel, éventrée post mortem de ses jumeaux, sur le pas de la porte de l’hôpital Laquintinie de Douala, voici que sa sœur cadette est poignardée.  En effet, de sources policières, on apprend que Rose Alida Banibek, cadette de la défunte Koumatekel, s’est interposée dans une dispute entre deux autres belles de nuits (prostituées) et un soldat du Bataillon d’intervention rapide (Bir).

C’est au cours de cette altercation qu’elle recevra un coup de poignard au cou, qui traversera sa gorge. A l’aide des rapports de la Gendarmerie, le journaliste Hervé Villard Njiélé mentionne sur son blog  (http://hervevillard.over-blog.com/) que la scène a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 avril dernier.

Il raconte que de retour d’une mission, des soldats sont allés lever le coude dans un snack bar au lieu dit « carrefour Nelson Mandela » à Douala. Tous étaient en civil. Après de multiples gorgées de bière, l’un des soldats sollicite les services d’une belle de nuit.

Révocation

Au bout de la nuit, il lui remet 10.000 pour services rendus. Etant donné que la « passe » a été conclue à 1000 Fcfa, il se pose alors un problème de monnaie. D’après d’autres sources crédibles, la belle de nuit fait mine d’envoyer un jeune homme qui, apprend-on, reçoit tacitement la consigne de ne pas revenir. Et le soldat attendra son argent en vain. De là nait donc l’altercation avec la jeune fille. Venues en rescousse, deux autres belles de nuit, parmi lesquelles Rose Alida Banibek, entrent dans la danse. Et au cours de la violente bagarre, les deux secouristes sont tuées. Les soldats à l’origine de la brouille seront tous interpellés et gardés à vue à l’Etat major de la légion de gendarmerie du Littoral. Tous, et davantage le meurtrier,  risquent la révocation et une lourde condamnation.

Monique Ngo Mayag

Dernière modification le mardi, 02 mai 2017 13:01

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