Elles sont donc reconnues comme telles même si elles restent dans l’ombre. Certains hommes sont plus gourmands. Pourquoi s’arrêter au 2^ème lorsqu’on peut en avoir 3, 4, 5, 6 et tralala ? Le premier bureau renvoie au cadre professionnel et familial. Car, lorsqu’il prend femme, l’époux connait son job description : subvenir aux besoins de la famille et surtout de son épouse. En tant que le boss de ce premier bureau officiel, il fait aussi un peu de plomberie et des cours de répétitions aux enfants. Il y en a qui préfèrent se donner davantage de travail en prenant un ou d’autres bureaux pour suivre le pas de l’infidélité. Et voilà que le 2^ème bureau s’amène. Et très souvent, il envenime le climat du premier bureau.

« Certains 2^ème bureaux mènent au mariage et d’autres sont cassés, pillés et fracassés par le premier bureau », confie une femme mariée, visiblement en colère contre ces oiseaux de mauvais augure à qui l’on dédie souvent des chansons. Le sujet a d’ailleurs inspiré le célèbre chanteur camerounais Francis Bebey (décédé le 28 mai 2001) à qui l’on doit le titre « Le troisième bureau ». Il y parle de Julie, son 2^ème bureau, qui a osé oublier son foulard au domicile conjugal. Imaginez la réaction de « la régulière ».

Et les voilà, ces bureaux officieux, qui défilent entre les paroles de chansons d’ici et d’ailleurs. Le phénomène a tellement été banalisé que les femmes prennent leur revanche. « Les femmes sont passées maitresses de l’infidélité », se plaint Félix. Qui gagnera le match ? Mais une autre question mérite réflexion : comment appelle-t-on l’amant d’une femme mariée ? 2^ème bureau ou 1^er secrétaire ?

M.N.M.