Pour la 27e édition du festival Écrans noirs, qui se tient cette année entre le 14 et le 21 octobre, onze longs métrages sont en compétition pour l’Ecran d’Or, la récompense la plus prisée de ce rendez-vous annuel. La question qui hante d’ores et déjà les critiques est celle de savoir qui va succéder à « The Planters Plantation » du Camerounais Eystein Young Dingha, Ecran d’Or de la précédente édition.
Deux longs métrages camerounais sont dans les starting-blocks. Le plus en vue est « Mon père, le diable » de Ellie Foumbi, une réalisatrice camerounaise désormais basée à New York, qui a commencé sa carrière dans le cinéma devant l’écran. Elle avoue s’être investie dans le septième art après avoir lu le journaliste américain Po Brownson. Depuis, elle suit son sillon avec quelques films à la clé, et surtout « Mon père, le diable » sorti en 2021 que Ellie Foumbi a présenté à la biennale de Venise.
L’autre film camerounais en course pour l’Ecran d’Or cette année est « When the levees broke » de Musing Derick Tenn. Ce dernier vient de Buea dans la région du Sud-Ouest, devenue un véritable terreau de cinéastes. Après ses études, Musing Derick Tenn s’est rapidement installé derrière la caméra. L’année dernière, son film « Therapy » était diffusé en streaming sur Nexflix. Cette fois, il peut prétendre à devenir le deuxième Camerounais à remporter l’Écran d’Or après Eystein Young Dingha.
Mais il faudra compter avec des doyens comme le Sénégalais Clarence Delgado (70 ans) et son film « Que le père soit ». Ou encore la Marocaine Maryam Touzani déjà nominée à Cannes pour le prix Un certain regard. Elle vient présenter son dernier film « Le bleu de Caftan ». Les deux sont susceptibles de remporter cet Écran d’Or.
Michel Ange Nga
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