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Littérature : Dominique Barbéris raconte la ville de Douala dans son dernier roman récompensé par l’Académie française

Littérature : Dominique Barbéris raconte la ville de Douala dans son dernier roman récompensé par l’Académie française

Paru le vendredi, 24 novembre 2023 13:33

France 24, Culture France… Ces derniers jours, Dominique Barbéris (photo), 65 ans, fait le tour des plateaux pour présenter son dernier livre intitulé « Une façon d’aimer », avec lequel elle vient de remporter le Grand prix du roman de l’Académie française. A chacune de ces interviews, la romancière française n’hésite pas à raconter Douala, où a travaillé son père dans les années 1950. Dominique Barbéris est d’ailleurs née dans cette ville en 1958, quelques années seulement avant la fin du mandat français.

« Je pensais depuis longtemps à écrire sur le Cameroun. C’est la mort de mon père qui m’a poussée à aller au bout de ce projet qui était suspendu », a-t-elle confié sur le plateau de France 24. Elle poursuit : « j’ai eu le sentiment que les traces de ce qu’il avait vécu au Cameroun dans les années 1950 avec ma mère, qui l’avait rejoint, allaient disparaître ».

C’est donc pour ressusciter toutes ces légendes et histoires que son père racontait sur Douala, que Dominique Barbéris a décidé de consacrer son onzième roman à ce Douala qui a longtemps disparu sous le poids de la ville cosmopolite qu’est devenue la capitale économique du Cameroun. Pour ce projet éditorial, la romancière choisit de procéder par une enquête pour remonter le temps en se servant des récits de son père, des photos jaunies de ses parents, etc. Elle prévient toutefois que « Une façon d’aimer » n’est pas un livre historique. Surtout que Madeleine Le Tellec, son héroïne est un personnage de fiction.

Quoi qu’il en soit, ce roman est une ode pour Douala, pour le Cameroun, « ce pays magnifique », selon le témoignage de Dominique Barbéris. Elle confesse qu’elle a parsemé son roman de tous ces lieux dont l’évocation continue de l’habiter : le bois des singes, le fleuve Wouri, la forêt vierge qui encerclait la ville à cette époque… sans oublier cette atmosphère mâtinée par les revendications d’indépendance qui rythmaient la vie des Camerounais dans ces années 1950.

Michel Ange Nga

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