Après moult désaccords avec le Comité miss Cameroun (Comica), Julie Cheugueu nguimfack, reine de beauté 2016, a finalement été destituée. Sa remplaçante a officiellement été présentée hier 26 janvier à Yaoundé. C’était au cours du lancement de la 13ème édition de Miss Cameroun. Le Comica considère désormais Minkata Angèle Michèle, préalablement 4ème dauphine, comme la miss 2016. «Les 3 premières dauphines ont marqué leur indisponibilité», lit-on dans le communiqué officiel de destitution de Julie Nguimfack ; à qui on reproche une indiscipline notoire. Un alibi plusieurs fois réfuté par la mise en cause.
Dans une lettre adressée le 29 novembre dernier à l’opinion publique, la désormais ex miss Cameroun 2016 dénonçait une cabale médiatique contre sa personne. « Un fait est clair, écrivait-elle : il y a une mésentente entre le Comica et moi. Dans cette situation, j’ai ma part de responsabilité que j’assume et qui est justifiée par le fait que le Comica veuille politiser les actions et les projets de Miss Cameroun alors que moi, Miss Cameroun 2016, je veux rester loin de la politique et agir dans le social», expliquait-t-elle alors.
Quoiqu’il en soit, en voulant faire entorse au «code de conduite» du Comica, Julie Cheugueu s’est mise à dos Ingrid Amougou, présidente du Comica. Au final, le mandat de cette jeune fille de 24 ans aura fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais bien moins que ceux de quelques unes de ses prédécesseurs toutes aussi désillusionnées...
Monique Ngo Mayag