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Il existerait au Cameroun une association des hommes battus

Il existerait au Cameroun une association des hommes battus

Paru le mardi, 29 novembre 2016 08:11

Le sexe dit fort, qui serait parfois victime de toutes sortes de violences de la part de conjointes autoritaires, se serait constitué en association de défense.

Le phénomène des hommes battus reste tabou au Cameroun. Et parler d’un regroupement de mâles ayant subi des violences laisse sceptique. Pourtant, il existe bel et bien une association des hommes battus.

Il s’agit précisément du Centre camerounais de lutte contre les violences faites aux hommes (CCLVH), dont le siège est à Yaoundé. Gabriel Ekaa Owona, le président de cette assemblée des personnes du sexe fort devenu faible, se fait prolixe. «Notre objectif est de rassembler les hommes et garçons ayant subi toutes formes de violences : verbales, physiques, psychologiques, sexuelles», martèle-t-il.

Pour être plus explicite, M. Ekaa relève qu’il y a des hommes qui subissent des engueulades à longueur de journée et de la nuit sans pouvoir broncher. Il y en aussi qui sont utilisés de force par des femmes castratrices ; uniquement pour assouvir leur désir(s) sexuels (s). «D’autre part, souligne le quinquagénaire, il ya des femmes qui font la grève du lit et se refusent à toutes relations sexuelles avec leur conjoint. Cela aussi est d’une grande violence !». Et depuis un an que l’association existe, ses quelque « 4000 membres » militent pour l’adoption légale d’un «code de la polygamie».

Car selon Gabriel Ekaa Owona, «la monogamie donne libre cours à toutes sortes de dérives. D’ailleurs, dit-il, ce n’est pas africain.» Ce plaidoyer permettrait, apprend-on de M. Ekaa, de construire une «société non violente» où l’homme retrouverait ses (pleins) droits. Et pour déraciner le problème, le Centre pour homme battus s’intéressent aussi aux garçons ayant subi des violences de toutes sortes ; car «ce sont les hommes de demain». Prions pour que ces revendications ne donnent pas lieu à une ultime bastonnade…

M.N.M.

Dernière modification le mardi, 29 novembre 2016 08:12

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