Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Oui, la Justice camerounaise va désormais punir les actes criminels commis au travers des réseaux sociaux

Oui, la Justice camerounaise va désormais punir les actes criminels commis au travers des réseaux sociaux

Paru le vendredi, 29 décembre 2017 19:21

Même les personnes non identifiées sur Facebook, twitter, whatsapp, etc, pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires en cas de délits ou crimes.

L’information est avérée contrairement au déni qu’affichent certains. La Justice camerounaise va désormais punir les actes criminels commis au travers des réseaux sociaux. En témoigne une correspondance du ministre de la Justice, Laurent Esso, adressée le 21 octobre 2017 aux procureurs généraux de toutes les dix régions du Cameroun. Objet : « Lutte contre l’impunité des actes criminels commis au travers des réseaux sociaux ».

Dans cette lettre, le ministre de la Justice écrit : « des personnes non identifiées se livrent de façon récurrente à des actes de violations, de menaces, d’intimidation, injures, appels à la violence,… au travers des réseaux sociaux ».

Laurent Esso précise : « A l’effet de mettre fin à de telles dérives, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir engager, après leur identification précise par les services de sécurité, des poursuites judiciaires contre toutes personnes qu’elles résident au Cameroun ou à l’étranger, et qui recourent aux réseaux sociaux pour propager de fausses nouvelles, ou commettre des à caractère criminel ».

Cette nouvelle mesure du ministère de la Justice vient à la suite d'une précédente initiative du ministère des Postes et télécommunications qui avait prévenu que la propagation de fausses nouvelles et autres actes cybercriminels seront dorénavant punis par la loi.

S.A

Dernière modification le vendredi, 29 décembre 2017 19:24

● E-Arnaques


● Fact Cheking