Il est de notoriété publique au Cameroun que les ressortissants de l’ethnie Bassa’a aiment «trop» les problèmes. Du coup, on en déduit que les «magnan» (frère en langue bassa’a), marchent avec les timbres en poche pour rédiger rapidos les plaintes et dénoncer le moindre propos ou geste irrespectueux à leur égard.
Et comme Um Nyobe, principal leader du mouvement nationaliste au Cameroun, était ressortissant de ce groupe ethnique, cela n’arrange pas les choses.
Conséquence, l’homme Bassa’a ne marcherait pas qu’avec un timbre en poche, il aurait aussi et toujours un format A4 pour lui permettre de rédiger sa plainte au cas où.
Pour pousser le bouchon, il se dit qu’une fois rédigée, la lettre peut se retrouver dans une boite à suggestions, à défaut du Commissariat. Et qu’il vaudrait mieux ne pas chercher noise à un bassa’a ; de peur d’atterrir au tribunal ou pire, en prison.
Une question demeure pourtant, depuis que le timbre est désormais cacheté dans les services compétents, avec quoi marche le bassa’a ? Peut-être bien que le format A4 a survécu...