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Oui, il y a des dépassements illégaux de lignes de crédits dans certaines administrations publiques camerounaises

Oui, il y a des dépassements illégaux de lignes de crédits dans certaines administrations publiques camerounaises

Paru le mardi, 02 janvier 2018 14:11

Selon la Commission nationale anticorruption (Conac), ce phénomène est fréquent pour ce qui concerne les factures d’électricité, eau, téléphone, fax, les frais du PCA, etc.

 La Commission nationale anti-corruption (Conac) a abordé dans son rapport 2016, publié le 22 décembre 2017, un sujet jusque-là considéré comme un mythe, faute d’éléments factuels et officiels. Il s’agit des dépassements illégaux de lignes de crédits dans certaines administrations publiques camerounaises.

Dans son rapport, la Conac confirme que le phénomène concerne des lignes de crédits relatives à la consommation de l’électricité, d’eau, de frais de téléphone, fax, des charges liées à la souveraineté du président du Conseil d’administration, l’entretien du matériel roulant, etc.

La Conac prend un cas de figure : « en 2014, la facture de téléphone de l’Office national du cacao et du café était de 29,7 millions de francs. Or, dans les prévisions, l’on avait prévu 25 millions de francs. Le montant de cette rubrique est dépassé de près de 4,7 millions de francs ». Toujours selon la Conac, ce type de dépassements a été constaté dans les trésoreries du Nord-ouest, le Littoral et le Nord-ouest... 

Créée le 11 mars 2006 par décret présidentiel, la Commission nationale anti-corruption, est un organisme public indépendant. A ce titre, la Conac suit et évalue l’application effective du plan gouvernemental de lutte contre les détournements des deniers publics.

S.A

Dernière modification le mardi, 02 janvier 2018 14:34

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