Les ressortissants de la ville d’Eséka attisent déjà la convoitise. Il se dit qu’il y a de l’or de ce côté du département du Nyong-et-Kellé. Ce qui est vrai. Depuis quelques semaines, des groupes d’orpailleurs amateurs viennent d’autres villes du Cameroun et même d’autres pays pour grappiller le précieux minerai. « Le préfet a interdit cet orpaillage anarchique en attendant d’y voir plus clair », confie Guy Samuel Nguembog Sohna, responsable de la communication à la mairie d’Eséka.
La médiatisation qui fait aujourd’hui d’Eséka la nouvelle cité de l’or au Cameroun, occulte en quelque sorte sa triste renommée acquise après le drame ferroviaire du 21 octobre 2016. Mais en réalité, l’exploration des minerais s’y fait depuis des années par une société spécialisée.
Le gouvernement camerounais compte tirer avantage de son riche potentiel minier pour devenir émergent d’ici 2035. D’où la création du programme d’appui au développement des activités minières –CAPAM- en 2003, par un décret du Premier ministre.
M.N.M.