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Certains disent que l'entreprise chinoise Cfhec maltraite ses ouvriers camerounais

Certains disent que l'entreprise chinoise Cfhec maltraite ses ouvriers camerounais

Paru le jeudi, 08 juin 2017 11:00

Il est dit sur les réseaux sociaux que cette société en charge de la construction de la première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala n’offre pas une couverture sociale aux 516 personnels qu’elle emploie.

L’entreprise chinoise China First Highway engineering Co Ltd (Cfhec) en charge de la construction de la première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala (20 Km sur un total de 215 Km) est sous les feux des projecteurs ces dernières semaines. Après qu’elle a arrêté ses activités en avril 2017 sur chantier de l’autoroute pour faute de paiement, elle a été épinglée sur les réseaux sociaux comme une entreprise qui ne respecte pas les droits des ouvriers camerounais qu’elle emploie.

Le 2 juin 2017, le ministère des Travaux publics, le maître d’ouvrage du projet, a mené sa petite enquête à la base vie de l’entreprise. Il ressort, de ladite enquête que, « actuellement le climat social est serein. Sur les 516 Camerounais qui travaillent sur le chantier, plus de quatre cent personnes sont déjà affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale [Cnps]». Et que les procédures d’affiliation à la Cnps sont en cours pour les autres ouvriers.

Sur la question des ouvriers mis en chômage technique par l’entreprise le 29 avril 2017, le Mintp rassure que « les ouvriers concernés n’ont pas été licenciés. Ils étaient mis en chômage technique suite à l’arrêt de plusieurs postes de travail qui ne pouvaient pas être exécutés en saison pluvieuse, les ouvriers vont reprendre du service avec la fin des pluies ».

Le ministère précise que, sur cette question de chômage technique des ouvriers, il est bon de savoir que ce processus est tout à fait usuel dans le secteur des Bâtiments et des travaux publics (Btp). A certaines périodes, certains ouvriers sont mis en chômage technique lorsque les postes de travail sont en arrêt, question de limiter les coûts.

Sylvain Andzongo

Dernière modification le jeudi, 08 juin 2017 11:05

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