Dans un pays en proie à des violences terroristes au Nord avec Boko Haram et à à l’Ouest avec des séparatistes radicaux, menacer de mettre une balle dans la tête du chef de l’Etat n’est pas vraiment anodin. Peu de gouvernements dans le monde accepteraient de tels écrits publics sans broncher.
Encore récemment, lorsque la France était victime des attentats de Charlie Hebdo ou du Bataclan, l’individu qui se serait risqué à une telle menace à l’égard du chef de l’Etat français, aurait, lui aussi, fait face à la justice et à l’indignation de l’opinion publique.
Même s’il est probable que Patrice Nganang (photo) n’avait pas l’intention de passer réellement aux actes, dans toute démocratie, il aurait du, a minima, répondre d’un appel à la violence, voire au meurtre.
Pour moins que ça, on a arrêté en France, en Grande Bretagne, en Allemagne ou encore en Suisse, ces derniers mois, de nombreuses personnes pour « apologie du terrorisme ».