Après le tollé déclenché par ses vidéos en direct de Facebook, Longuè Longuè est à nouveau au cœur d’un tapage. Le «Libérateur» fait l’objet de poursuites judiciaires en France pour diffamation. Les poursuites ont été engagées devant un tribunal correctionnel. Le plaignant est l’homme d’affaires camerounais Christian Monkam premier. Longuè Longuè le traite de «criminel à col blanc» tout au long de plusieurs vidéos sur Facebook et Youtube. «Ce monsieur a mon argent. S’il ne veut pas que je fouille dans sa vie, que je fasse un direct sur lui, qu’il me donne mon argent», répète-t-il au cours de son enregistrement.

cf https://www.youtube.com/watch?v=Nr7mi3qIluk

Des propos jugés inadmissibles par l’avocate de Christian Monkam ; Me Delphine Meillet, avocate au barreau de Paris. Elle est spécialisée en matière de droit de presse, droit d’auteur et de la protection de la vie privée. Dans une vidéo de près de 4 minutes, Me Meillet renseigne sur la procédure pouvant conduire à la condamnation de l’accusé Longue Longue.

(https://www.youtube.com/watch?v=Arw3Gf9Xthk)

D’ores et déjà, mentionne-t-elle, «une plainte sera déposée la semaine prochaine-en cours, Ndlr- auprès d’un juge d’instruction en France afin que Longuè Longuè soit mis en examen et renvoyé devant le tribunal correctionnel français». Etant donné que Longuè Longuè a été incarcéré pour viol sur mineure en France puis relaxé avec interdiction de remettre les pieds dans ce pays, cette nouvelle affaire sera menée en collaboration avec les juridictions camerounaises. 

«On est responsable de ses actes ! C’est la base. Et c’est la base aussi sur Internet», tranche Mme Meillet, courroucée par les vidéos de Longuè Longuè qui s’acharnent sur son client. Joint au téléphone ce mardi 12 décembre 2017, Longuè Longuè est muet sur le sujet. Il lâche minimalement qu’il parlera le moment venu.

Monique Ngo Mayag