La rumeur est partie du post d’un journaliste connu, sur sa page Facebook. Ce dernier déclarait : « l’ART-Agence de Régulation des Télécommunications- demande la suspension des réseaux sociaux au Cameroun dès le 18 décembre à 23H59. C’est une atteinte grave », ponctuait-il, déchainant des commentaires colériques à l’encontre des pouvoirs publics camerounais.
Ce post sera repris sur les réseaux sociaux avec les mêmes effets ; surtout que depuis quelques mois, l’Etat étudie sérieusement la possibilité de réduire les libertés sur Internet. Néanmoins, c’est plutôt la République démocratique du Congo de Joseph Kabila qui est concerné par la mesure mentionnée dans le post qui crée polémique.
Dans cette lettre adressée à son directeur général, le président de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo, Oscar Manikunda Musat, l’exhorte à procéder au blocage momentané de tous les échanges d’images, de vidéos et de la voix via réseaux. De façon non exhaustive, il s’agit de Facebook, whatsapp, Instagram, Twitter, Google+, Baidu, Skype, Viber, Pinterest, Linkedin. « Cette instruction devra entrer en application à dater du 18 décembre à partir de 23H59 », précise Oscar Manikunda Musat.
Des mesures restrictives qui sont en réalité liées à une menace de manifestation publique des partis de l’opposition pour rappeler que le second mandat de Joseph Kabila prend fin ce 19 décembre. Tandis que l’actuel président ne semble pas pressé de quitter le pouvoir.
Monique Ngo Mayag