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On dit que des personnalités au Cameroun gardent de grosses quantités d’argent à domicile

On dit que des personnalités au Cameroun gardent de grosses quantités d’argent à domicile

Paru le mercredi, 19 avril 2017 05:51

Il se dit que certains membre du gouvernement et assimilés ont déjà aussi subi des cambriolages d’argent dans leur propre maison.

L’un des indicateurs que des personnalités gardent de fortes sommes d’argent dans leur propre domicile, comme le raconte la légende, c’est une plainte d’André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, en avril 2015.

Et pour cause, dans la nuit du 17 avril de cette année-là, il est victime d’un cambriolage. Si le membre du gouvernement reste peu disert sur la somme qui avait été emportée, il révèle que l’argent dérobé avait été cotisé par l’Association pour l’entraide et la solidarité des élites du Mfoundi. Ceci dans le but d’apporter un soutien financier à l’Etat en guerre contre la secte Boko Haram depuis 2013. Des indiscrétions soufflent qu’il s’agissait d’un montant de 300 millions de FCFA.

Bien plus, en 2012, la presse a révélé un précédent. Toujours dans le domicile du ministre de la Santé (Minsanté). Selon des sources policières, c'est le 14 mai que l'ancien directeur de la Maetur fait déposer une plainte au commissariat central numéro 3 de Yaoundé contre trois de ses personnels domestiques pour vols répétitifs. Le 28 mai, Ernest Ndzié, le cuisinier, Audrey Moukolo, le jardinier, et Jean Letni, l'agent de ménage, ainsi que son épouse qui ne travaille pourtant pas chez le Minsanté, sont gardés à vue. Une information jamais démentie par le membre du gouvernement.

En dehors d’André Mama Fouda, la presse a aussi révélé qu’en 2010, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, aussi subi un coup de vol : plus de 300 millions de FCFA emportés. Au fil des enquêtes policières, il s’avère que c’est l’un des fils du délégué, un certain Willy qui avait subtilisé cet argent. Des révélations qui seront faites par le chauffeur de Tsimi Evouna.

Ce dernier, nommé Essomba, étant au courant des vols de Willy, gardait le silence en compensation des largesses de ce dernier. Voulant éviter l’interpellation de son fils, Gilbert Tsimi Evouna va instruire aux enquêteurs, et mettre tout en œuvre pour l’arrêt des poursuites.

Sylvain Andzongo

Dernière modification le mercredi, 19 avril 2017 06:01

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