A voir la virulence avec laquelle la Société des eaux minérales du Cameroun (Semc), leader du secteur avec 49% des parts du marché, a mené une campagne dite de « vérité » pour défendre son produit « Source Tangui », il y a quelques temps, il est aujourd’hui établi que la marque a été victime d’idées reçues, faisant d’elle un produit étranger. Et donc une eau étrangère au même titre que Contrex, Perier ou Badoit.

Pour essayer de rétablir sa « vérité », indique une source au sein de la Semc, il a été question d’abord de rappeler que sur un capital de 1,924 milliard FCFA, des Camerounais en détiennent 700 millions,  soit 36% de cette entreprise créée le 16 janvier 1979, mais qui a démarré l’exploitation  et la commercialisation de son eau minérale naturelle  en octobre 1983.

Ensuite, les communicants de la société ont été obligés d’expliquer que « Source Tangui » bénéficie d’un triple périmètre de sécurité, là où elle est captée dans le Sud-ouest Cameroun (plus de 6 hectares de diamètre protégé de l’action de l’homme afin d’assurer la pureté de la source de forage). Et de plus, c’est la seule eau enrichie naturellement en minéraux, dont les caractéristiques minéralogiques restent stables sous la caution des laboratoires Vichy St Yorre (France), du Centre pasteur (Cameroun) et de l’Ordre national des médecins (Onmc). Enfin, il a été question de rappeler que le produit est certifié ISO 9001:2008.