Certains médias écrivent depuis le 16 mai 2017 que Issa Tchiroma, le ministre de la Communication, et président du conseil d’administration de la Crtv, a ordonné la suspension de Adèle Mbala, la principale présentatrice du journal de 20h 30 sur la chaîne publique camerounaise. Ceci suite à son annonce d’un faux gouvernement français, le 15 mai 2017, alors que l’Elysée venait de reporter la publication dudit gouvernement. 

C’est seulement le mercredi 17 mai que le premier gouvernement de l’ère Macron est effectivement dévoilé.

Seulement, de la bouche même de la journaliste, par ailleurs directeur de l’Information, « Contrairement à ce qui est annoncé, la Crtv n’a pas été saisie par les autorités. Mais elle s’est vue obligée de présenter ses excuses conformément à la règle en vigueur dans la profession ». Raison pour laquelle, le directeur général de la télévision nationale, Charles Ndongo, a signé une lettre d’excuse à l’endroit du gouvernement français.

Pour Adèle Mbala, sa faute est une erreur qui peut arriver de manière récurrente. Elle cite des cas similaires sur certaines chaînes internationales : Martin Bouygues, annoncé pour mort par des médias du groupe TF1 dont il est propriétaire, en l’occurrence LCI, Metronews et MyTF1news. 

Autre cas, le chroniqueur de RFI Jean-Baptiste Placca, qui a annoncé une brouille entre Paul Biya et l’ancien chef d’Etat ghanéen Jerry Rawlings. « Placca s’est excusé. Je m’excuse », confesse-t-elle.

Mais un fait demeure constant : depuis le 15 mai 2017, Adèle Mbala, n’a plus présenté 20h 30. Elle a été remplacée par sa collègue Eveline Owona Essomba.

Sylvain Andzongo