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A cause de Boko Haram, le Cameroun ne serait plus une destination touristique

A cause de Boko Haram, le Cameroun ne serait plus une destination touristique

Paru le mercredi, 23 novembre 2016 22:03

Le pays, dit-on, ne serait plus capable d’attirer un minimum de 500 000 touristes par an, selon la norme fixée par l’Organisation mondiale du tourisme.

La rumeur a attribué au Département d’Etat américain, il y a quelques temps, un classement selon lequel le Cameroun serait le 2è pays au monde le plus dangereux du fait des exactions de la secte nigériane Boko Haram dans l’Extrême-Nord.

Si l’ambassadeur des Etats-Unis, Michael Hoza, dément cette allégation en déclarant que « Le Cameroun est un pays de paix, en dépit des défis sécuritaires liés à Boko Haram », les projections du gouvernement en 2017 rassurent quant à la destination Cameroun.

En effet, le 22 novembre 2016, lors de la présentation à l’Assemblée nationale du Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’exercice budgétaire 2017, le Premier ministre Philemon Yang, a relevé que le Cameroun demeure une destination touristique. C’est-à-dire, un pays qui accueille au moins 500 000 touristes chaque année, selon l’Organisation mondiale du tourisme.

Selon les statistiques du Premier ministre, le Cameroun attend 950 000 visiteurs internationaux en 2017.

Parallèlement, a-t-il indiqué, le gouvernement a décidé aussi de booster la politique du secteur vers la promotion du tourisme interne avec des projections d’accueil d’environ 5,7 millions de touristes. Ceci à travers des activités de loisirs pour enfants, jeunes, adultes et personnes vulnérables, à travers l’organisation des colonies et camps de vacances et des classes de promenades.

Pour accompagner ces ambitions, Philemon Yang a indiqué que l’Etat va valoriser et aménager 15 sites touristiques. Sans oublier le développement des infrastructures hôtelières, à travers la construction de 5 hôtels et la réhabilitation et l’exploitation de 20 hôtels en partenariat public-privé.

Sylvain Andzongo

Dernière modification le mercredi, 23 novembre 2016 22:10

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