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Le Cameroun risquerait une nouvelle épidémie de grippe aviaire après celle de mai 2016

Le Cameroun risquerait une nouvelle épidémie de grippe aviaire après celle de mai 2016

Paru le mardi, 27 septembre 2016 19:35

Depuis la déclaration officielle de la grippe aviaire au Cameroun le 25 mai 2016, environ 25 foyers de l’épizootie ont été identifiés et 54 000 volailles abattues dans les fermes infectées, les marchés et les localités touchées (Yaoundé, Ebolowa, Bayangam, Bafoussam et Daber). La Cameroun risquerait de revivre ce cauchemar.

Après la délcaration de la grippe aviaire le 25 mai 2016 à Yaoundé, des analyses effectuées par le Laboratoire national vétérinaire (Lanavet), antenne de Yaoundé sur les carcasses de volailles prélevées dans un élevage à Bafoussam (quartier Nzemgouen), arrondissement de Bafoussam 1er, avec des mortalités importantes et déposées le 04 septembre 2016, ont révélé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (H5N1).

Mais le ministre de l’Elevage, de la pêche et des industries animales, Dr Taïga, vient de faire une sortir médiatique selon laquelle « au niveau actuel des investigations épidémiologiques, il ne s’agit pas d’une nouvelle épizootie, mais d’une infection secondaire à partir des foyers résiduels non déclarés et dissimulés par les acteurs dans l’entourage proche de la ferme concernée dans une zone de protection, c’est-à-dire une zone ayant initialement abrité des foyers et où les mesures strictes de biosécurité doivent être scrupuleusement observées par tous ».

Dr Taïga informe qu’une mission du Réseau d’épidémio-surveillance a tout de suite été dépêchée pour appuyer la Délégation régionale de l’élevage, des pêches et des industries animales de l’Ouest pour la gestion de ce foyer et y séjourne. Et que, conformément aux dispositions du Code terrestre de l’Organisation Internationale de la Santé animale et de la loi n°006 du 16 avril 2001 portant nomenclature et règlement zoo sanitaire des maladies du bétail réputées légalement contagieuses et à déclaration obligatoire, les mesures déjà instituées restent en vigueur.  A savoir : abattage sanitaire d’urgence des volailles infectées et suspectes, destructions des carcasses des volailles mortes, décontamination des locaux et matériel infectés, renforcement du contrôle des mouvements des volailles et des produits d’élevage, fermeture des marchés témoins.

Ceci étant, indique le Minepia, tous les acteurs de la filière avicole doivent rapporter le plus rapidement possible aux services vétérinaires locaux, tous les cas suspects et veiller scrupuleusement au respect des mesures de biosécurité. Le risque sanitaire demeure élevé dans les zones ou les foyers ont été détectés à savoir : la Mifi, le Koung-Khi, le Mfoundi et la Mvila.

Dernière modification le mardi, 27 septembre 2016 19:37

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