Le Parlement devrait donner son aval dans quelques jours pour que le président de la République ratifie un accord de coopération de défense et de sécurité entre le Cameroun et l’Égypte. De manière générale, « cette collaboration s’inscrit en droite ligne de la politique stratégique de diversification du partenariat de défense de notre pays », défend le gouvernement dans l’exposé des motifs.

L’accord soumis à l’approbation des élus a été signé le 11 octobre 2022 et est valable pour trois ans. À travers cette entente, Yaoundé et Le Caire s’engagent à coopérer sur la formation militaire, les services logistiques, l’échange d’experts, les renseignements militaires, les systèmes électroniques d’information et de communication, la médecine militaire, ou encore l’industrie militaire.

D’après le texte, l’accord de défense entre les deux pays a déjà permis aux Camerounais de bénéficier de formations de courte durée en Égypte, et la tenue de la première session de la commission mixte de défense chargée du suivie de la mise en œuvre dudit accord. C’est aussi en vertu de cet accord qu’un détachement de la compagnie de musique de l’armée égyptienne a participé au défilé de la fête nationale, le 20 mai dernier à Yaoundé.

Avec cette coopération, le Cameroun s’attache l’expérience de la première puissance militaire d’Afrique, selon un classement fait en 2023 par Global Fire Power index.

Dans cette diversification de ses partenaires de défense, le Cameroun s’est également rapproché de l’Algérie, seconde puissance militaire du continent. Une loi portant ratification de l’accord de défense de 10 ans entre le Cameroun et l’Algérie est en effet à l’examen au Parlement.

Traditionnellement, les partenaires de défense du Cameroun sont la France, les États-Unis, les Grande-Bretagne, la Russie ou encore la Chine. Ces pays fournissent des instructeurs, du matériel militaire et des formations…

L.A.

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