Il se dit que le feu a sévi mercredi dernier, dans cette périphérie de la Capitale. Vrai ?

Clarifions une chose : l’incendie qui a ravagé des commerces au quartier Nsam-Yaoundé-, dans la nuit du mercredi 2 janvier 2019, n’a rien à voir avec la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) comme certains le laissent supposer. L’incendie s’est déclaré vers 21 heures, précisément au lieu-dit Nsam-Safari, du nom de l’hôtel du coin. C’est à quelques 250 mètres de la SCDP.

Les flammes ont décimé trois enceintes situées côte à côte : un service pneumatique (spécialisé dans la réparation des roues de véhicules), une petite entreprise de pompes funèbres et une boutique de matelas. C’est ce qu’énumère notamment un proche de la propriétaire du site de 300 mètres carrés, rasé par le feu. On apprend de lui que l’explosion en pleine nuit, d’un compresseur d’air, a ameuté le voisinage. L’origine du drame reste inconnue.

«Les dégâts auraient été plus désastreux n’eut été l’intervention des sapeurs pompiers du quartier Mimboman-situé des kilomètres plus loin- vers 4h du matin», poursuit un autre témoin.

Le lendemain de l’incendie, au soir, une mince fumée émanait encore des débris de bois et de roues. Entre-temps, les riverains ont emporté TOUT ce qui était encore utilisable : planches, roues, bonbonne de compresseur d’air, tôles etc.

Un nouvel incendie au quartier Nsam rappelle toujours celui ayant fait plus de 200 morts (selon le bilan officiel) le 14 février 1998.

M.N.M.