Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Les mini-jupes sont interdites à l’université de Soa

Les mini-jupes sont interdites à l’université de Soa

Paru le mardi, 04 octobre 2016 19:17

A l’université de Soa, les robes et jupes doivent dépasser le niveau des genoux et les pantalons taille basse sont interdits. Vrai ou faux ?

Le recteur de l’université de Soa (Yaoundé II), Ibrahima Adamou, veut promouvoir des « comportements vertueux »  au sein de son établissement. Les filles et garçons de ce campus sont invités à revoir leur dressing pour se conformer à la nouvelle donne. Dorénavant, « les robes et mini-jupes doivent absolument dépasser le niveau des genoux. Pas de vêtements transparents laissant découvrir les sous-vêtements ou les dessous », avise monsieur le recteur dans un communiqué  signé le 13 septembre dernier. Lequel détaille point par point, les règles en matière de code vestimentaire au sein du campus de Yaoundé II.

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Pour les garçons, les pantalons « taille basse » ne sont pas de mise. Encore moins les jeans déchirés qu’affectionnent les « boys ». Par ailleurs, lit-on, le port des casquettes est rigoureusement défendu au sein du campus. En fait, monsieur le recteur a tout prévu pour « la bonne tenue » de ses quelques 45 000 apprenants. Il donne même le style de maquillage à adopter par les filles. Au cas où l’idée leur viendrait de se peinturlurer le visage, le recteur leur proscrit les «fards luxuriants, grossiers ou vulgairement ostensibles». En bon père de famille, le recteur a aussi prévu le look des pieds et de la coiffure pour ses étudiants. Voilà qui pourrait mettre fin à la mode «Lady Gaga».

Vigiles

La note du recteur concerne manifestement les campus des 5 écoles qui dépendent de l’université de Yaoundé II à savoir : la Faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP), la Faculté des Sciences économiques et de gestion, l’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric), l’Institut de formation et de recherches démographiques (Iford), l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic).

En 2015, c’est le recteur de l’université de Yaoundé I (Ngoa Ekellé) qui prenait la même décision en mettant des vigiles à l’entrée du campus pour veiller à son application. Mais visiblement, la chasse aux tenues indécentes est ardue. Les cop’s n’ont pas dit leur dernier mot.

M.N.M.

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Dernière modification le mardi, 04 octobre 2016 19:59

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