Des responsables de la société nationale d’Electricité (Eneo) ont un argument redondant sur les fréquentes coupures d’énergie électrique. Lesquelles sont très souvent imputées à « la baisse drastique des débits d’eau enregistrées dans le bassin versant intermédiaire de la Sanaga, en amont des barrages hydroélectriques d’Edéa et de Song Loulou.» Et cette raison est gravée dans l’imagerie populaire.
Pourtant, les causes de délestages sont aussi plurielles que les fréquences des coupures au Cameroun. Actuellement par exemple, les populations de la Dibamba et ses environs doivent opter pour la lampe tempête, la bougie ou le groupe électrogène pour les plus nantis.
Vandalisme
Et pour cause, la centrale de Dibamba ne peut pas délivrer à Eneo ses 88 MW de production. […] On apprend sur le site web d’Eneo que deux pylônes se sont écroulés ce lundi sous l’effet des actes de vandalisme perpétrés sur ces ouvrages. « Au total, ce sont 7 pylônes qui ont été vandalisés et mis hors service.»
En attendant le renfort des centrales hydroélectriques en cours de constructions (Mekim, Memv’ele), les délestages font partie du quotidien. Au final, il y a coupure quand le fleuve Sanaga n’est pas très généreux en eau, ou quand des vandales ont fait tomber des pylônes. Et…lorsqu’il y a des travaux sur les installations. Comme ce 26 décembre aux quartiers Ngousso et Oyomabang à Yaoundé. L’équipe d’Eneo procédait alors au remplacement du transformateur surchargé de 35 MVA, par un nouveau de plus grande capacité 50 MVA. Et le communiqué de Eneo souhaitait d’agréables fêtes de fin d’année à l’occasion.
N’y voyez pas de sarcasmes...
M.N.M.