Sur la place portuaire de Douala et dans le milieu des affaires, c’était jusque-là une rumeur. Juste une rumeur. Mais depuis le 27 novembre 2017, c’est officiel. A partir du 10 décembre prochain, des prestataires (consignataires, amodiataires, acconiers et souteurs) au port de Douala pourraient être suspendus s’ils ne se mettent pas en règle.
A cet effet, Cyrus Ngo’o (photo), directeur général du PAD a publié, le 27 novembre, un communiqué qui explique la menace de suspension. « Il m’a été donné de constater que les différentes cautions (…) permettant d’exercer les activités d’acconage, de consignation, d’amodiation et de soutage au port autonome de Douala, ne sont pas systématiquement mises à jour et parfois inexistantes dans certains dossiers clients », écrit le DG.
Il poursuit : « pour mettre un terme à cette situation, il est demandé à tous les consignataires, amodiataires, acconiers et souteurs concernés de mettre à jour leur caution, à la date butoir du 10 décembre 2017 à 18h».
Cyrus Ngo’o annonce par conséquent que, passé ce délai, une suspension de toutes prestations fournies par le port autonome de Douala est requise à l'encontre des opérateurs hors-la-loi.
S.A