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Sauvegarde du patrimoine culturel : le Cameroun se met à l’école de l’Unesco

Sauvegarde du patrimoine culturel : le Cameroun se met à l’école de l’Unesco

Paru le mardi, 08 mars 2022 08:43

Entre le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, et la délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, en anglais), qui lui rendait visite ce 7 mars, il a essentiellement été question de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’article 14 de ce texte prévoit que tous les États, qui ont ratifié cette convention, doivent penser à renforcer les capacités de leurs acteurs. L’Unesco vient de s’engager à aider le Cameroun dans ce sens.

« Nous avons évoqué le renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au niveau du Cameroun, pour la mise en œuvre de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qu’on appelle couramment la Convention de 2003 », a fait savoir Sidiki Traoré, un des experts de la délégation de l’Unesco qui a été reçue à l’immeuble Étoile.

La Convention de 2003 considère que le patrimoine culturel immatériel comprend les monuments et collections d’objets, traditions, expressions vivantes, traditions orales, arts du spectacle, pratiques sociales, rituels, événements festifs, etc. C’est tout ça que les acteurs camerounais vont apprendre à inscrire dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité avec l’aide des experts de l’Unesco. Cette liste très courue est une vitrine censée « favoriser le dialogue dans le respect de la diversité culturelle », comme le fait savoir l’Unesco.

Actuellement, le Cameroun a démarré le processus pour inscrire le festival du Ngondo dans cette liste. La communauté Sawa, qui organise ce festival, a d’ores et déjà validé ce projet. Après cette première étape, le Cameroun, grâce à la prise en main de l’Unesco, sera mieux outillé pour achever le processus de cette inscription.

Pendant cette formation, qui débute cette semaine à Foumban, dans la région de l’Ouest, l’Unesco va aussi apprendre aux acteurs camerounais à inscrire des éléments dans la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Cette autre liste est aussi prévue par la Convention de 2003.

En rappel, c’est à Paris (France) que la conférence générale de l’Unesco, réunie du 29 septembre au 17 octobre 2003, en sa 32e session, a adopté cette convention. Le Cameroun l’a ratifiée en 2012.

Michel Ange Nga

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