Le célèbre acteur et producteur chinois, Jackie Chan, était attendu par une horde de parents et leurs enfants, au palais des sports de Yaoundé ce vendredi 6 avril 2018. Le ticket d’entrée était entre 2000 et 10 000 Fcfa.
Mais à la place de l’homme d’«Opération dragon» (1973), ils auront droit à une courte vidéo où l’acteur s’excuse brièvement pour son absence. Pourtant, les organisateurs du festival africain des arts martiaux (Fadam) avaient fait tout un ramdam sur sa participation effective à cet évènement d’envergure international.
« J’ai voyagé pour Yaoundé uniquement pour ça. Et jusqu’à la dernière minute, les organisateurs nous ont fait croire que Jackie Chan était là, fulmine un journaliste sportif. Rien n’a filtré, même pas au moment des discours. Puis à un moment, on nous dit : Vous l’avez certainement connu à travers le petit écran et patati. Voici la star Jackie Chan !!! On nous fait regarder une vidéo où l’acteur dit« je n’ai pas pu être là, désolé. Mais je souhaite longue vie au Fadam. Blablabla. Imagine la froideur de la salle », raconte le journaliste, encore furieux.
Filouterie
Et depuis cette désillusion, le public ne lésine pas sur les mots pour décrier la « frappe », la filouterie bien orchestrée. Sur les raisons de l’absence de Jackie Chan et même de Gérard Depardieu, le promoteur du Fadam, Dominique Saatenang, alias le « Bruce Lee africain » originaire du Cameroun, ne s’est pas encore officiellement prononcé ; ni sur son site web, ni sur sa page Facebook.
Monique Ngo Mayag