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Il paraît que deux fillettes de 11ans viennent d’être appréhendées alors qu’elles prenaient la route pour tenter l’aventure en France

Il paraît que deux fillettes de 11ans viennent d’être appréhendées alors qu’elles prenaient la route pour tenter l’aventure en France

Paru le mardi, 10 octobre 2017 07:38

Il se dit qu’avant de s’enfuir elles ont volé 700 euros dans leurs familles respectives.

En réalité, il s’agit d’une information partiellement avérée qui ne date pas d’octobre 2017 mais de mars 2015. Elle a été probablement modifiée afin de nourrir les desseins de ceux qui la diffusent actuellement.

Dans les faits, la scène se déroule en mars 2015.  Le quotidien Le Jour et quelques journaux en lignes tels que Afrik Mag , Camernews, entre autres en avaient parlé avec quelques éléments d’informations divergents liés à l’âge des fillettes et à la somme exacte dérobée aux parents.

Cependant, la version la plus reprise est celle selon laquelle des fillettes de 10 ans, Joavie Y. d’origine centrafricaine et Aurélie B. (en classe de 6e au lycée de Nyalla), après avoir dérobé une somme de 500.000 Fcfa(forfait de la petite Joavie) et avoir laissé un mot d’adieux à leurs parents respectifs, se sont rendues à l’aéroport international de Douala, non sans être passées par la case marché afin de s’acheter le nécessaire de leur voyage (valises, vêtements, chaussures, sous-vêtements, produits de beauté, etc.).

Alors qu’elles voulaient se rendre en France, elles sont refoulées à l’entrée de l’aéroport par un agent qui est intrigué par leur jeune âge, mais également par le fait qu’elles ne soient accompagnées d’aucun adulte et qu’elles n’aient pas de passeports.  Il leur explique alors que le vol est programmé pour le lendemain. C’est à l’auberge dans laquelle elles iront trouver refuge au quartier Mboppi, en attendant le voyage du lendemain que la gendarmerie mettra la main sur elles ; alertée par les gérants des lieux. Les fillettes passeront la nuit à la gendarmerie. Les faits, selon les journaux qui en ont parlé, se déroulent entre le 17 mars, date à laquelle elles sont interpellées et le 18 mars 2015, où elles sont remises à leurs parents respectifs. 

Dernière modification le mardi, 10 octobre 2017 08:17

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