Certains observateurs affirment qu’une partie de la dette du Cameroun est constituée de fonds oisifs qui dorment même dans les coffres de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l’organe en charge de la dette publique.
Richard Evina Obam, directeur général de la CAA répond qu’il n’en est rien. « Ces ressources non encaissées ne se trouvent pas dans les caisses de la CAA et ne sont même pas considérées comme une dette », explique le DG.
M. Evina Obam explique que, dans son rôle de comptable des opérations de la dette, la Caisse autonome d’amortissement effectue un suivi régulier et continu des décaissements sur les ressources disponibles et les soldes engagés non décaissés (Send’s). Ces soldes, indique-t-il, sont plutôt des lignes de crédit ouvertes par les créanciers du Cameroun et disponibles pour la réalisation des projets qui font l’objet d’une convention de financement entre l’Etat et ces créanciers.
Richard Evina Obam conclut : « au demeurant, les Send’s ne sauraient être une source de préoccupations si les décaissements s’effectuent dans le respect de la programmation définie ».
Sylvain Andzongo