Depuis peu, des images d’une fabrique de médicaments contrefaits inondent le réseau social whatsapp avec quelques fois tout dépend de l'émetteur du message, un texte de mise en garde contre les médicaments de la rue.
Le fait que le lieu où se déroulent les évènements ne soit pas indiqué peut porter à confusion.
Bien que des saisis par la douane camerounaise de médicaments contrefaits soient assez souvent rapportés par les médias locaux (427,3 kilogrammes de médicaments non déclarés du 1er Janvier au 30 septembre 2018 selon un rapport de la douane, cité ici par www.afrik.com); ou encore que le ministère de la santé publique émette quelques fois des alertes sur la circulation de médicaments contrefaits sur le territoire national (La dernière en date), la scène sur les images ne se déroule pas au Cameroun, mais au Nigéria voisin.
L’affaire est rapportée par la page facebook de la Nigeria Police Force qui diffuse un rapport du responsable des relations publiques de la Force à Abuja Jimoh Moshood le 14 décembre 2018.
Dans ce rapport, le responsable des relations publiques explique que la veille, l'équipe de renseignement de l’inspection général de la police du Nigéria travaillant sur des informations crédibles, a pris d'assaut et perquisitionné une usine secrète de faux médicaments dans la zone résidentielle d'Ikotun Egbe (N°2, Okunnenye Street), dans l'État de Lagos.
Au cours de cette opération, des suspects, notamment le propriétaire de l’usine et 3 employés seront arrêtés et de grandes quantités de faux médicaments présumés saisis.
D’après Jimoh Moshood, « les cartons de différents médicaments contrefaits, de grandes quantités de substances chimiques non transformées (…), plusieurs machines fabriquées pour le traitement, la fabrication et l'emballage des médicaments contrefaits ont été retrouvés sur les lieux ». Les forces de police y ont également récupérés des papiers pharmaceutiques falsifiés et des seaux en plastique de différents types.Le local sera scellé ce jour.
Depuis, l’enquête se poursuit afin d’appréhender d’autres suspects en fuite.
Rose Sende