Certes, ils ne se comptent pas par centaines, mais les détectives privés sont bien présents au Cameroun.  En mars 2009, le Syndicat national des détectives privés du Cameroun (Sndpc) avait d’ailleurs tenu un congrès à l’Hôtel de ville de Douala.

Ce regroupement avait le double objectif de sortir la profession de l’ombre au Cameroun et de déboucher sur une proposition de loi la réglementant. Ce dernier projet est quelque peu aux calendes grecques, mais les détectives privés continuent d’exercer sous les radars.

Les plus sérieux ont été formés en Europe, en l’absence d’une école locale. Un annuaire non exhaustif est proposé à ce lien : https://cbicameroun.com/annuaire/detective-prive/cameroun/annuaire-detective-prive-cameroun

Ceux qui soutiennent donc mordicus que c’est une affaire de « Blancs », n’ont qu’à bien se renseigner... auprès des femmes surtout. En effet, d’après les confidences d’un détective privé exerçant à Yaoundé, leur clientèle est essentiellement composée de femmes trahies voulant faire suivre leur époux infidèle.

Hormis les histoires de couples  en péril, ces professionnels de la filature travaillent aussi avec les avocats et les huissiers. Souriez donc, vous pourriez être filmé.

Monique Ngo Mayag