Quand Franceinfo parle d’un roman qui décortique le système pernicieux qui fait de la culture du cacao un piège parfois mortel pour les agriculteurs qui en vivent en Afrique, le quotidien Le Monde, lui, parle d’un livre qui dénonce les ravages de la culture du cacao en Afrique. En l’espace de quelques jours, « Chocolaté » de Samy Manga (photo), paru en mars dernier chez Ecosociété dans la collection Parcours, ne passe pas inaperçu. Et il n’y a pas que la presse qui manifeste de l’enthousiasme.

« Pour nous, la réflexion autour de notre ingrédient préféré, le cacao, est nécessaire et omniprésente. Nous accordons la plus haute attention à la sélection de nos matières premières, car notre souhait est d’être, pour tous nos produits, complètement transparents et traçables. C’est pour cette raison que nous sommes fières de vous offrir en boutique, ce livre de Samy Manga », commente un libraire.

Pour ceux qui suivent la carrière de cet écrivain depuis quelques années, le ton de ce roman n’est pas une surprise. Le Camerounais Samy Manga est connu comme un artiste pluridisciplinaire et engagé pour la cause d’un monde vert. Cet engagement transpire bien de ce roman qui raconte les dédales entre les plantations de cacao et la tablette de chocolat sur les rayons des supermarchés.

Entre ces deux bornes, il y a un monde sombre qui exploite les enfants et la misère des planteurs. Samy Manga n’a pas manqué de faire valoir son engagement pour l’environnement dans cette œuvre qui suit le quotidien du petit Abena, 10 ans, principal protagoniste de « Chocolaté ».

Michel Ange Nga

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