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Oui, la corruption existe dans les universités camerounaises

Oui, la corruption existe dans les universités camerounaises

Paru le jeudi, 23 novembre 2017 16:49

Les visages de la corruption en milieu universitaire, dit-on, comprend le monnayage des notes ou le phénomène des notes « sexuellement transmissibles »

 

 

L'opinion parle souvent de corruption dans les universités du Cameroun avec plus ou moins de conviction. Mais le sujet a pris une envergure officielle le 20 novembre 2017 quand la Commission nationale anti-corruption (Conac) a lancé à l'université de Yaoundé 1, une campagne de sensibilisation relative à l’intégrité.

La suite du programme prévoit l’implantation des clubs intégrités dans les universités camerounaises, selon les explications de Dieudonné Massi Gams, président de la Conac. « Les clubs d’intégrité seront des cercles de réflexion et d’édification qui feront en sorte que le futur décideur soit intègre à partir de sa propre personne et à partir des actes qu’il pose », a déclaré M. Massi Gams.

A l’université de Yaoundé 1, la Conac a listé quelques visages de la corruption : monnayage des notes, phénomène des notes « sexuellement transmissibles » (notes attribuées suite à des faveurs sexuelles : Ndlr), le népotisme, les faux diplômes, les promotions canapé, le tribalisme, l’abus d’autorité, etc. A cette occasion, Dieudonné Massi Gams a alors indiqué que « l’indice de perception de la corruption dans le secteur éducatif donne une moyenne qui oscille entre 6,5 et 7,5 sur 10 ».

S.A

Dernière modification le jeudi, 23 novembre 2017 16:53

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