L’ambassade de France au Cameroun sonne l’alerte. Des individus utilisent les noms et l’entête de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) pour extorquer de l’argent à leurs victimes; des expatriés de préférence.
« Généralement, les faussaires se font passer pour des employés de la Chambre de Commerce et notamment du "Bureau des permis" (qui n’existe évidemment pas) et demandent aux entreprises étrangères de payer pour obtenir le permis d’importer ou d’exporter au Cameroun , ce permis étant présenté comme la condition principale pour investir au Cameroun », rapporte la représentation diplomatique, basée à Yaoundé.
En scrutant l’organigramme de la Ccima, l’on se rend à l’évidence qu’il n’existe pas de « Bureau de permis ». Mais, cet organigramme prévoit le Bureau des engagements, celui de la comptabilité générale, le suivi du personnel, le bureau des achats des approvisionnements, le bureau des finances, celui du suivi des immobilisations, le bureau du traitement de la paie. Et enfin, le bureau des infrastructures. Tous ces services dépendent de la direction des Etudes et de l’information économique.
S.A