En rappel, le ministère des Arts et de la Culture-MINAC- dit se réapproprier l’organisation de « Miss Cameroun » sur la base de son droit de « préemption ».
En français facile, le gouvernement camerounais s’arroge le droit d’organiser dorénavant ce concours de beauté ou de le confier à un tiers, au détriment du Comité d’organisation de Miss Cameroun -COMICA-, organisme privé, qui le fait depuis 2002.
Eh bien, cette décision ventilée sur les médias sous la forme d’un communiqué de presse fait réagir le COMICA qui, à son tour, fait « un recours gracieux préalable en annulation du communiqué radio-presse du Minac ». Des mots un peu compliqués pour dire que le COMICA a sorti une armada d’avocats pour préserver « son » concept et surtout exiger un dédommagement de 2 000 000 000 francs Cfa.
Préjudice
Laquelle somme représente « les divers préjudices matériel et moral » segmentés comme suit : préjudice matériel : 1.840.000 000 francs Cfa. Préjudice moral : 360.000 000 francs Cfa.
En attendant que les deux parties s’accordent, le processus menant à la 14ème édition de l’élection Miss Cameroun du COMICA est logiquement suspendu. Toutefois, CAROLINE AIMEE NSEKE, la -controversée-miss Cameroun 2018, a souhaité un joyeux Noël avec le sourire.
Ce bras de fer entre le Minac et le COMICA rallonge la liste déjà pourvue, des casseroles autour du concept Miss Cameroun.
M.N.M.