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Région de l’Est : des jeunes s’engagent contre la cybercriminalité et pour l’usage responsable des réseaux sociaux

Région de l’Est : des jeunes s’engagent contre la cybercriminalité et pour l’usage responsable des réseaux sociaux

Paru le lundi, 30 août 2021 16:38

Dans le cadre de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, a animé des causeries éducatives avec les jeunes de Bertoua, la capitale régionale de l’Est, le 27 août 2021. 

A l’issue des échanges, des milliers de jeunes venus de toute la région ont, par la voix du président régional du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC), Christain Obam Korondo, pris l’engagement de faire un usage responsable des réseaux sociaux. Cet engagement se traduit notamment par une marche d’une dizaine de kilomètres à travers les artères de la ville de Bertoua pour vulgariser le message des pouvoirs publics.

Car la cybercriminalité, nourrie par un usage inapproprié des réseaux sociaux, n’épargne pas la région. Actuellement, un jeune habitant de la ville séjourne à la prison de Bertoua après sa condamnation à une peine d’emprisonnement ferme de 4 mois pour dénonciations calomnieuses et injures à travers les réseaux sociaux. 

Il y a quelques jours, une vidéo a fait des vagues sur les réseaux sociaux montrant un haut responsable de capitale régionale en pleine exhibition de ses parties intimes. Auparavant, la sextape d’un haut commis de l’Etat originaire de la même région a abondamment été partagée sur WhatsApp.

Et la cybercriminalité a visiblement le vent en poupe. « Depuis plusieurs années, les cyberattaques se multiplient. Les cybermenaces touchent toutes les catégories de la population et tous les types de plateformes et équipements numériques. Il s’agit des sites web, des applications réseaux, des serveurs, des smartphones et bien d’autres », note Minette Libom Li Likeng.

« Ces cybermenaces deviennent souvent des tueurs silencieux, car certaines prennent plusieurs années pour s’installer et en un seul jour lorsque le composant viral se déclenche, les dégâts s’avèrent parfois irréparables et la reconstruction exige d’importants moyens financiers », prévient la Minpostel.

Elle rappelle que c’est pour faire face aux actes de plus en plus récurrents de cybercriminalité et de cyberdélinquance au Cameroun que le président de la République a prescrit au Minpostel la mise en œuvre, dans les meilleurs délais, d’une campagne d’information et de sensibilisation citoyenne à l’usage responsable des réseaux sociaux.  

D.M.

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