Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Certains Camerounais affirment avoir fait des rencontres paranormales lors de la fête des défunts

Certains Camerounais affirment avoir fait des rencontres paranormales lors de la fête des défunts

Paru le mardi, 31 octobre 2017 07:59

Il se dit qu'au lendemain de la Toussaint, des défunts se manifestent à leurs familles ou à des étrangers pour solliciter des prières, donner une leçon ou transmettre des messages outre-tombe.

Au Cameroun, les légendes urbaines sur les rencontres paranormales, le lendemain de la Toussaint sont légions. Dans le milieu du transport en commun, notamment chez les taximen (façon locale de nommer un conducteur de taxi), vous entendrez parler de cette dame en blanc, prise pas loin d’un cimetière à une heure tardive, qui assise sur la banquette arrière du véhicule ne dit mot ; mais qui, au détour d’un virage disparait après avoir plongé son regard froid et vide dans celui du conducteur malchanceux, signant ainsi son arrêt de mort. 

Pour les fêtards, les histoires sont presque similaires à des nuances près. Les légendes racontent que ces soir-là, les morts sortent de leur repos éternel pour festoyer avec les vivants dans les discothèques…il serait possible de les détecter grâce à un miroir;  leurs reflets n’ont pas de pieds ou portent des sabots. Dans le même sillage, il y a la légende sur cette belle de nuit qu’un jeune homme rencontre en nightclub et qui le ramène chez elle (dans une belle demeure, affublée de luxe ou pas) pour plus, puisqu’il y a affinité… Cependant le lendemain,  au réveil, c’est toujours un choc de constater qu’en lieu et place de la demeure de sa dulcinée d’un soir, il se trouve dans un cimetière couché sur une tombe sur laquelle est gravée le nom de la jeune dame. La fin est toujours tragique pour le jeune homme qui, a juste le temps de rendre témoignage de son histoire avant de mourir les jours suivants.

Il y a également cette belle dame qu’un jeune homme rencontre avant les premières heures de l’aurore, le matin du 2 Novembre, qui ne le ramène pas chez elle. Elle lui fixe plutôt un rendez-vous dans la journée ou le lendemain, à la maison familiale. Généralement, lorsqu’il s’y rend,  il y apprend avec stupeur le décès, il y a plusieurs années de sa dulcinée. Cette fois, le jeune homme ne décède pas mais reste traumatisé par les faits.  

Il y a enfin, ces histoires de défunts qui reviennent avec des messages, souvent entendus dans le cadre de la religion. Tel qu’en témoigne Stéphane Ndengue fervent chrétien de l’église catholique : « Lors d’une veillée de prière organisée à la basilique mineure de Mvolyé, il y a quelques années, il a été donné la possibilité à quelques participants de faire le témoignage de leur rencontre avec des défunts. Une dame avait alors pris la parole pour dire que l’année précédente à la même période, sa voisine dont elle n’était pas proche, lui affirmait avoir rencontré en songe son défunt frère dont elle pleurait encore la mort. Dans son message, le défunt lui demandait d’arrêter de pleurer, de continuer à vivre et surtout de prier pour son âme».  

Y croyez-vous ?

Dernière modification le mardi, 31 octobre 2017 08:06

● E-Arnaques


● Fact Cheking