Il y a des décennies, la marque Diamaor était la reine des huiles sur le marché camerounais. Avec le temps et la concurrence aidant, cette huile à base de grains de coton a peu à peu disparu des étals. En fait, elle est davantage vendue au Nord du pays et au Tchad, zones avoisinant la ville de Garoua qui abrite l’huilerie et l’usine d’égrenage de la Société de développement du coton du Cameroun (Sodecoton), productrice de l’huile Diamaor.

«Ici à Maroua-dans l’extrême-nord-, il est écoulé à 1000 francs Cfa et souvent à 1100 franc Cfa », renseigne Jacques Kaldaoussa, un journaliste officiant au Nord. Pourtant, au Sud, il faut débourser au moins 1500Fcfa pour l’avoir ; manifestement à cause des charges liées au transport du produit. Au terme d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Hilton de Yaoundé en février dernier, les responsables de la Sodecoton ont voulu rassurer le public.

1957

«L’huile-Diamaor-est là. Elle n’a pas disparu du fait de la Sodecoton mais c’était dû au fait que pendant une certaine période, quand la production avait baissé, les distributeurs s’étaient rués vers les mauvaises huiles qui viennent de pays étrangers […] Diamaor, qui est une huile de très bonne qualité, présente depuis 1957 au Cameroun, sera de retour dans tous les ménages »,expliquait Adamou Saliou Hamadou, chef service Information et Communication à la Sodecoton, relayé dans les colonnes de Journalducameroun.com.

Monique Ngo Mayag