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Recalé aux législatives 2020, Bapooh Lipot rebondit à la tête du Conseil d’administration de la SRC

Recalé aux législatives 2020, Bapooh Lipot rebondit à la tête du Conseil d’administration de la SRC

Paru le mardi, 05 mai 2020 11:22

Robert Bapooh Lipot est le nouveau président du Conseil d’administration de la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC). Le député de l’Union des populations du Cameroun (UPC) entre 2012 et 2020 a été désigné à ce poste le 4 mai à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil d’administration de cette entreprise. Le nouveau PCA vient ainsi remplacer le constitutionnaliste camerounais Joseph Owona, récemment nommé membre du Conseil constitutionnel par le président Paul Biya.

C’est le 30 avril dernier que le décret portant nomination de Robert Bapooh Lipot comme administrateur de la SRC a été signé par le président de la République. La SRC est chargée du recouvrement, contre rémunération, des créances douteuses, litigieuses et/ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques. Cette structure d’État a par ailleurs fait l’objet d’une reforme récente visant à étendre ses compétences notamment au recouvrement des « créances issues des condamnations pécuniaires en faveur de l’État par le Tribunal criminel spécial et d’autres juridictions ».   Enseignant de philosophie dans les lycées, Robert Bapooh Lipot ne sera pas à sa première expérience dans la gestion des affaires de l’État. Conseiller technique au ministère de l’Économie entre 2005 et 2010, Robert Bapooh Lipot a exercé comme administrateur du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Il a également occupé les mêmes fonctions au sein du Fonds national de l’Emploi.

Recalé aux législatives 2020

Au plan politique, le nouveau PCA de la SRC est présenté comme un allié du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. En 2018, avec d’autres hommes politiques réunis au sein du G20, il a affiché son soutien au président Paul Biya, candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle.

Mais lors des élections législatives de février 2020, la candidature de ce militant de l’UPC a été recalée par le Conseil constitutionnel. « Je suis respectueux des institutions de la République et de ceux qui les incarnent. J’ai hérité de Augustin Frederick Kodock, un testament politique qui n’est pas facile à assumer. Mais j’ai été formé pour l’assumer. C’est dans ce sens, qu’au moment où le Conseil prend des décisions qui peuvent porter atteinte aux droits de l’individu que je suis, j’ai une pensée pour Augustin Frederick Kodock qui n’aurait jamais réalisé de grandes œuvres pour l’UPC s’il s’était intéressé à ses blessures », avait-il déclaré.

BE

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