Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Le travail manuel compterait désormais pour coefficient 2 au Bepc

Le travail manuel compterait désormais pour coefficient 2 au Bepc

Paru le jeudi, 11 mai 2017 05:41

Il se dit que cette discipline fait partie intégrante des épreuves du Brevet d’études du premier cycle. Vrai ?

La nouvelle amuse les sceptiques. Pourtant, dorénavant, le meilleur défricheur, nettoyeur ou agriculteur d’une classe de 3ème  de lycée ou collège, sera récompensé à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Dès cette année, soit en juin prochain, la note récoltée à l’épreuve pratique de Travail manuel (Tm) compte double à cet examen. Un récent arrêté du ministre des Enseignements secondaires (Minesec) entérine ainsi la volonté du gouvernement d’intéresser les élèves à cette discipline; au même titre que le sport ou l’épreuve d’art.

« A mon avis, c’est un moyen de dispatcher les points aux élèves. Imagine qu’un élève obtient la note de 18 en TM, cela lui fait 16 points de réserve (8x2). Ce n’est pas rien », ironise une enseignante de Lycée. Quoiqu’il en soit, le Cameroun se plie ainsi à une volonté plus globale de l’Organisation des Nations unies pour la science, la culture et l’éducation (Unesco) de valoriser le travail manuel dans les systèmes d’éducation ; ce, depuis 1950.

Création

Dans le système éducatif camerounais, le travail manuel désigne « toute activité de production ou de service ayant un caractère d’intérêt général qui tend à faire acquérir à l’élève l’habileté manuelle, le goût de la création, le sens de la dignité du travail manuel et la conscience de ses responsabilités dans le développement du pays.» Un séminaire de validation du Guide d’organisation du travail manuel avait été organisé en août 2015 à Yaoundé à l’endroit des enseignants et chefs d’établissements secondaires.

Monique Ngo Mayag

Dernière modification le jeudi, 11 mai 2017 05:45

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