Payer pour soutenir son master professionnel à l’université de Douala était jusqu’ici la norme. Le non-paiement, l’exception. Mais le 9 mars 2018, le recteur en personne, François Xavier Etoa, est monté au créneau pour dénoncer cette pratique illégale, devenue banale dans l'institution universitaire.
Dans un communiqué publié le 9 mars en effet, il demande au doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Falsh) de bien vouloir organiser, « toutes affaires cessantes », toutes les soutenances des mémoires du master professionnel en Gestion des Ressources Humaines, « sans aucune condition ».
Par ailleurs, poursuit le recteur, tous les étudiants des filières professionnelles de la Falsh ayant payé, en plus des droits universitaires réglementaires, des « frais de soutenance », à se faire enregistrer auprès du Vice-recteur chargé des enseignements, de la professionnalisation et du développement des TIC, « pour engagement de la procédure de remboursement ».
S.A