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Non, il n’y a pas de nouvelles restrictions pour sortir de Bamenda

Non, il n’y a pas de nouvelles restrictions pour sortir de Bamenda

Paru le mercredi, 19 septembre 2018 13:56

Un communiqué circulant depuis mardi mentionne que les raisons du déplacement sont exigées à ceux qui quittent la région du Nord-Ouest. Vrai ?

Le délégué des Transports pour la région du Nord-ouest vient de publier un démenti sur les supposées informations personnelles exigées aux voyageurs qui quittent sa zone de compétence. En effet, ce mardi 18 septembre, l’opinion publique apprenait qu’il y a de nouvelles restrictions pour sortir de la ville de Bamenda ou la région du Nord-ouest en général.

Dans un communiqué qui a circulé, on lit qu’il faut dorénavant donner les raisons de son voyage, indiquer le nom et le contact de la personne qui vous héberge à destination. Tout cela en plus de la traditionnelle présentation de la carte nationale d’identité. Dans un autre communiqué, Monsieur le délégué Gilbert Ngong écrit que le premier communiqué est « est un Fake News et est infondé ». Il le confirmera au téléphone à un confrère. Mais d’après une source à Buea, ce démenti s’assimilerait plutôt à un rétropédalage de la part du délégué.

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Echo

« Le communiqué de mardi entrait en droite ligne avec des mesures données verbalement par la gouverneur du Sud-Ouest aux chefs d’agence. Pour réduire au maximum les sorties de la ville de Buea, les autorités ont exhorté les chefs d’agence à obtenir les raisons de sortie de leurs passagers. A mon avis, le premier communiqué n’a pas eu un écho favorable, ce qui a obligé le délégué des Transports pour le Nord-Ouest à faire un démenti », croit savoir notre source. Et à l’observation, le cachet et la signature des deux notes sont similaires. Les numéros des deux correspondances (70 pour le démenti et 426 pour l’autre) diffèrent néanmoins. 

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Cela dit, la situation reste tendue dans la région du Nord-Ouest comme dans le Sud-Ouest. Leurs résidents arrivent par vagues dans la capitale et d’autres villes du pays, pour échapper aux tensions sociopolitiques qui y ont cours.

Monique Ngo Mayag

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