Est-il exact que des Camerounais exigent une commission pour faire la monnaie ? Dans certains coins de rue, à Douala ou à Yaoundé, devant de grandes surfaces, la pratique existe. Seulement, l’on n’en parle pas beaucoup. Mais le phénomène est réel, devenu presque banal. Il est parfois loisible de voir un usager demander la monnaie à ces « changeurs » informels qui n’hésitent pas à exiger une commission.

« Pour un montant de 1000 FCFA, par exemple, on te prendre 100 FCFA au change », confirme une source habituée de ce type de transaction. Une autre source ajoute : « La petite monnaie est souvent rare, alors on recourt à ces gens pour en avoir ».

A Yaoundé, un changeur rencontré, au lieu-dit « Avenue Kennedy »,  note que ses services sont une aide et non une arnaque comme tentent de le faire croire certains.

« Les gens pensent que percevoir un pourcentage sur l’argent changé c’est du vol. Mais je pense plutôt qu’on rend d’énormes services à tous ceux qui ont besoin d’argent », raisonne-t-il. Mais il reconnaît que c’est une pratique condamnable par la loi. Qui a assimile cette pratique à de l'usure.

S.A