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Éric Mathias Owona Nguini nommé vice-recteur de l’Université de Yaoundé 1

Éric Mathias Owona Nguini nommé vice-recteur de l’Université de Yaoundé 1

Paru le mercredi, 22 avril 2020 19:43

Éric Mathias Owona Nguini est désormais vice-recteur de l’Université de Yaoundé I. Le décret portant nomination de cet universitaire de 51 ans a été signé ce mercredi 22 avril par le chef de l’État Paul Biya.

Le texte présidentiel lu sur les antennes radio de la Cameroon Radio and Television (CRTV), précise que le nouveau promu sera chargé « de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises, cumulativement avec ses fonctions de directeur du centre d’études et de recherches en dynamiques administratives et politiques à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II ». Il remplace à ce poste le professeur Jean Emmanuel Pondi, muté à l’université de II-Soa.

Titulaire d’un doctorat en Science politique obtenu à l’université de Bordeaux IV-Montesquieu, ce politologue passe le grade de maitre de conférences au terme des 35e et 36e sessions du Comité consultatif des institutions universitaires (CCIU) tenues les 12 et 14 décembre 2016 à Yaoundé.

Recruté par l’université de Yaoundé II comme assistant (1998-2000), il a été chargé de cours entre 2000 et 2016 au sein de cette institution universitaire, ainsi qu’à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC).

Polémique

La nomination de ce politologue intervient dans un contexte marqué par la publication du rapport d’enquête relatif à l’affaire du massacre de personnes civiles dans la localité de Ngarbuh (Nord-Ouest).

Alors que ledit rapport conclut à l’implication des militaires dans ce drame, de nombreux internautes critiquent les prises de position d’Éric Mathias Owona Nguini à l’encontre de Human Right Watch au moment où l’ONG a levé le lièvre. Le politologue avait alors contesté « la démarche de Human Rights Watch » qui, selon lui, n’avait « pas apporté des preuves sur ses allégations de massacre ».

 « Le communiqué n’approuve pas les chiffres présentés par les organisations des droits de l’Homme toujours silencieuses sur les exactions et crimes des ambazoniens à propos des morts de Ngarbuh. Le communiqué ne dit pas que les militaires et gendarmes accompagnés par des [membres des comités] auto-défenses ont tué de manière délibérée et volontaire les civils non-combattants (femmes et enfants) présents dans ce camp retranché et base logistique des sécessionnistes ambazoniens », a réagi le nouveau vice-recteur au communiqué signé par le secrétaire général de la présidence de la République.

BE

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