La 32ème édition de la journée de l’industrialisation en Afrique, placée sur le thème : « L’industrialisation de l’Afrique : un engagement en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusive et durable », a été aussi célébrée le 22 novembre 2021 à Yaoundé, la capitale camerounaise.
A cette occasion, le ministre chargé de l’Industrie, Gabriel Dodo Ndoke (photo), s’est laissé convaincre que le Cameroun dispose de moyens de son émergence grâce à l’industrialisation. « Le Cameroun est riche de ses ressources, mais s’appauvrit de ses emplois qui sont transportés vers des destinations où vont ces ressources. Si elles sont transformées ici, il y aura l’emploi à offrir aux jeunes. Et l’emploi, c’est l’émergence », fait observer le membre du gouvernement.
Si l’industrialisation de l’Afrique impose une synergie d’actions pour l’élaboration de politiques économiques cohérentes, il rappelle justement que « le Cameroun s’est doté en 2020 de la SND30 dont la trame de fond repose sur une transformation structurelle volontariste du tissu productif national, qui va impulser durablement l’industrialisation ».
Surtout que, se satisfait Gabriel Dodo Ndoke, la déclinaison opérationnelle de ce cadre de référence de l’action du gouvernement au cours de la période 2020-2030, en l’occurrence son plan directeur de l’industrialisation, fournit des arguments stratégiques favorables pour gagner le combat de la compétitivité industrielle.
Mais il faut au préalable implémenter une cinquantaine de réformes prévues pour accompagner la mise en œuvre de la SND30. « En tout état de cause, le cap de l’émergence nous impose un grand volontarisme et un réel changement de paradigme qu’induisent les réformes », a bémolisé le ministre chargé de l’Economie, Alamine Ousmane Mey.
D.M.
