Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Assemblée nationale : le projet de budget 2021 sur la table des députés

Assemblée nationale : le projet de budget 2021 sur la table des députés

Paru le mercredi, 25 novembre 2020 13:18

Le gouvernement a déposé ce 25 novembre au parlement, le projet de loi de finances 2021. Il table sur un budget de 4 865,2 milliards de FCFA, soit 4670 milliards au titre du budget général contre 4409 en 2020 et 195,2 milliards de FCFA pour les comptes d’affection spéciale, contre 4632,7 en 2020. Ce qui fait une hausse 232,5 milliards comparativement à 2020.

Pour le prochain exercice, le gouvernement table sur des recettes internes et des dons d’un montant de 3 456,6 milliards de FCFA, en augmentation de 506 milliards soit une progression de 17,2%. Elles se déclinent comme suit : 393 milliards pour les recettes pétrolières et gazières ; 2 743,1 milliards de recettes fiscales et douanières ; 213,5 milliards de recettes non fiscales et 106,9 milliards pour les dons.

En ce qui concerne les dépenses du budget général (4670 milliards), la ventilation par grandes masses est la suivante : 2 335,5 milliards pour les dépenses courantes (hors intérêts) ; 1 352 milliards pour les dépenses en capital ; 982,4 milliards pour la dette publique. Le projet de loi de finances 2021 relève qu’un allègement de 66,5 milliards de FCFA a été pris en compte, concernant le principal de la dette extérieure vis-à-vis des bailleurs publics du G20.

Le déficit budgétaire global qui résulte de l’évaluation des recettes et des dépenses ci-dessus s’établit à 661,7 milliards de FCFA, correspondant ainsi à un niveau d’ajustement de 1,7% du PIB dudit déficit par rapport à 2020.

Outre le besoin lié au financement du déficit budgétaire en 2021, les autres charges de financement et de trésorerie s’établissent globalement à 820,3 milliards de FCFA et sont constituées des postes suivants : 327,5 milliards pour l’amortissement de la dette extérieure ; 287,8 milliards pour la dette intérieure ; 72 milliards pour le remboursement des crédits TVA ; 66,5 milliards ; 20 milliards pour la sortie nette au profit des correspondants.

Pour financer ce déficit budgétaire, qui se chiffre à 1 484,9 milliards de FCFA au total, le gouvernement entend recourir aux instruments suivants : tirage sur prêts-projets (703,4 milliards) ; émissions des titres publics (350 milliards) ; financement bancaire (102 milliards) et appuis budgétaires (260 milliards).

Au rang des innovations, le gouvernement indique que ce projet de loi de finances parachève la rationalisation des comptes d’affection spéciale, renforce la discipline et relève de 40 à 200 milliards, le plafond des avals et garanties accordés par l’État aux établissements et entreprises publics ainsi qu’aux entreprises privées.

S.A.

● E-Arnaques


● Fact Cheking