Robert Nkili est –encore- en liberté, contrairement à ce qui est rapporté ci et là. Une image montrant l’ex ministre arborant la tenue du parti Rdpc (au pouvoir) a été postée sur Facebook le jeudi 22 mars 2018 par Francis Zibi Samba ; son camarade de parti et maire de la commune d’Ayos. Ce dernier se désole de la folle rumeur qui a couru sur l’ancien ministre du Travail (2002-2011) et renseigne sur ses récentes activités politiques.
« Bonsoir à tous, écrit M. Samba, cette photo de moi avec le Prof. Nkili a été prise par mon téléphone cette fin de journée (jeudi 22 mars 2018, ndlr) à Emini par Ayos ; à l'issue d'une réunion politique qu'il a sereinement conduite avec la classe politique locale dans la perspective des sénatoriales de dimanche prochain (dimanche 25 mars 2018). Il dort paisiblement en ce moment au QG de campagne à Akonolinga. En quoi cette propagation de fausses nouvelles permet-elle à notre pays d'avancer ?[…] » ponctue-t-il.
Avions chinois
Par ailleurs, « Nkili n’a jamais déferré à la moindre convocation », souligne Christophe Bobiokono, chroniqueur judiciaire et directeur de publication de l’hebdomadaire« Kalara » ; consacré à l’information juridico-judiciaire.
Si l’opinion publique inclut Robert Nkili dans le lot des proies de l’épervier (du nom de l’opération d’épuration des prévaricateurs de la fortune publique), c’est parce qu’elle associe l’ex ministre des Transports (2011-2015) à l’achat douteux de deux avions chinois (MA-60) pour le compte de la compagnie aérienne nationale Camair-Co. Une préoccupation à laquelle Robert Nkili avait répondu devant les sénateurs, en rappelant qu’à l’époque de la signature du contrat d’acquisition de ces aéronefs, il était encore ministre du Travail.
Monique Ngo Mayag