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L’opérateur Campost associé au projet d’automatisation des péages routiers du Cameroun

L’opérateur Campost associé au projet d’automatisation des péages routiers du Cameroun

Paru le dimanche, 08 mars 2020 18:45

Selon un communiqué signé le 2 mars dernier, par le ministre des Transports, Ernest Massena Ngalle Bibebe, « des tests en environnement réel de la solution de Campost (l’entreprise postale publique NDLR) pour la sécurisation des recettes du péage routier s’effectueront du mardi 3 au jeudi 19 mars 2020 au poste de péage d’Awae (Nationale N° 10) ». Selon ce document, ces tests se déroulent dans le cadre du projet d’automatisation des stations de péage routier du Cameroun.

La Cameroon Postal Services (Campost) est ainsi associée à un projet qui a été lancé par le gouvernement camerounais le 15 juin 2016, à travers la procédure de sélection d’un partenaire privé. En avril 2019, le groupement Razel BEC-Egis a été retenu dans le cadre de la construction de 14 péages automatiques au Cameroun. Campost semble se positionner pour le volet réservé à la collecte des recettes.

Les 14 postes de péages à construire et les itinéraires des routes sont les suivants : Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo), Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo) ; Tiko (Douala-Mutenguene) ; Edea (Douala-Edea) ; Boumnyebel (Edea-Boumnyebel) ; Nkometou (Yaoundé-Obala) ; Bayangam (Bangangte-Bafoussam) ; Bafia (Obala-Bafia) ; Mbanga (Douala-Mbanga) ; Manjo (Mbanga-Manjo) ; Bandja (Bafang-Bafoussam) ; Matazen (Bafoussam-Bamenda) ; Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).

Jusqu’ici, tous les postes de péage au Cameroun sont rudimentaires et complètement en déphasage avec les exigences de modernité intégrées par d’autres pays de la sous-région et de l’Afrique. Tout est fait à la main, favorisant, outre les retards, des conditions de fraude et de détournement des redevances de péage.

Sylvain Andzongo

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