Le gouvernement vient d’officialiser le plancher des nouveaux prix du transport urbain. Sans surprise, le tarif du taxi dans la journée passe de 250 à 300 FCFA, soit une augmentation de 50 FCFA (+20%). En valeur absolue, c’est la même augmentation pour le ramassage de nuit désormais facturé à 350 FCFA (+16,6%). Les dépôts augmentent quant à eux de 500 FCFA de jour comme de nuit, passant respectivement de 2000 à 2500 FCFA (+25%) et de 2500 à 3000 FCFA (+16,6%).
Une bonne nouvelle pour Patrice Samen, président national de la Fédération des chauffeurs professionnels du Cameroun. « Nous voulions déjà passer à autre chose », confie ce dernier. Les syndicalistes souhaitent en effet poursuivre le dialogue avec le gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs professionnels. Ils plaident par exemple pour que le gouvernement accentue la lutte contre le transport clandestin, la commercialisation du carburant frelaté… Ils ont bon espoir que leur voix sera entendue comme ç’a été le cas pour l’augmentation des tarifs de taxi.
Tout s’est décidé le 7 février dernier lors d’une concertation avec le gouvernement. De source syndicale, le ministère du Commerce a ensuite transmis l’arrêté sur les nouveaux tarifs aux services du Premier ministre pour validation. Plusieurs chauffeurs de taxi n’ont pas attendu cette validation et ont commencé à appliquer les nouveaux tarifs.
« Nous leur avons expliqué qu’il fallait respecter la loi. Personnellement, je n’ai jamais douté que cet arrêté allait être signé cette semaine. Nous sommes très contents », déclare Collins Tchoumi, le président du Syndicat national des chauffeurs et ouvriers de transport urbain et international du Cameroun (Synchoutuicam).
Michel Ange Nga
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