Cette semaine à Abidjan, Marie-Yvette Koloko, l’ambassadrice du Cameroun en Côte d’Ivoire, a rencontré les responsables du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss). La diplomate camerounaise a confirmé la volonté de son pays d’intégrer cette organisation qui regroupe neuf États.
Cette rencontre s’est tenue en marge de la quinzième Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (Cnulc), qui se tient en ce moment en Côte d’Ivoire. Une grand-messe du climat pendant laquelle les experts confirment que le niveau de dégradation des terres et des forêts a atteint un seuil critique.
C’est pour cette raison que le Cameroun cogne à la porte du Cilss, créé en 1973. Yaoundé est convaincu que le pays va bénéficier de nombreux appuis techniques et financiers grâce au Cilss. Ce qui sera utile pour lutter contre la sécheresse, la dégradation des terres et les changements climatiques, si on en croit les officiels camerounais à Abidjan.
Du côté du Cilss, le dossier du Cameroun ne devrait, en théorie, poser aucun problème. Ce n’est donc plus qu’une simple question de temps.
Le Cilss regroupe en son sein le Burkina Faso, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Son mandat actuel est de « s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique du Sahel ».
Michel Ange Nga
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