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Le Feicom a réceptionné 25 logements sociaux entre 2018 et 2020

Le Feicom a réceptionné 25 logements sociaux entre 2018 et 2020

Paru le vendredi, 21 janvier 2022 17:20

Il a fallu attendre 2020 pour que le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) commence à réceptionner les premiers logements sociaux construits dans le cadre du Programme de construction des cités municipales (PCCM). Il s’agit de 12 logements dans la commune de Biyouha (région du Centre), d’un montant de 226,2 millions de FCFA et de 13 logements dans la commune de Nguibassal (région du Centre), d’un montant de 287 millions de FCFA. Trois autres communes étaient concernées, mais le projet n’a pas évolué comme prévu.

« Les trois autres projets qui avaient été identifiés pour s’achever en 2020 ont connu des difficultés dans leur mise en œuvre. Il s’agit de Penja, dont le marché des travaux a été résilié par le maire ; Ngoumou et Bogo ont connu des retards dans leur exécution », comme on peut le lire dans le rapport d’activité de l’année 2020 du PCCM, rendu public cette semaine par le Feicom.

La naissance de ce programme remonte en 2013 quand le Crédit foncier du Cameroun (CFC), organisme spécialisé dans le financement du logement, a ouvert une ligne de crédit d’un montant de 10 milliards de FCFA au profit du Feicom, afin de financer le PCCM destiné spécifiquement aux collectivités territoriales décentralisées (CTD). Les financements sont mis à la disposition des Communes par le Feicom sous forme de prêts remboursables sur une période de 25 ans, à un taux d’intérêt annuel de 2,5 % hors taxe.

Capacité technique des entreprises adjudicataires

C’est en 2018 que le projet démarre vraiment avec seulement 24 communes. Trois ans après, seuls 8 % des cités (celles de Biyouha et de Nguibassal) étaient terminées, la majorité étant encore en construction. Une performance qui cache un certain nombre de faiblesses dans l’exécution de ces projets de logements sociaux.

Dans le rapport publié par le Feicom, certaines de ces faiblesses sont présentées. Il s’agit entre autres de la lenteur dans le déblocage des fonds au profit du programme, du retard dans la mise en place du système de gestion du parc immobilier. Mais aussi de la faible capacité technique et/ou financière des entreprises adjudicataires.

Le rapport souhaite aussi une plus grande capacité de suivi des dossiers auprès des administrations sectorielles concernées par le programme. Il est par exemple question de réduire les longues procédures d’attributions des titres fonciers aux communes auprès du ministère des Domaines, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf). Le ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) est aussi concerné dans la mesure où les communes ignorent les documents de planification urbaine.

Michel Ange Nga

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